Ai-je besoin de connaissances de spécialistes pour utiliser les outils de gestion de patrimoine de MeDirect ?

Absolument pas. Nos planificateurs sont faciles à utiliser, avec des outils étape par étape qui vous aideront à comprendre votre situation financière et à mieux définir vos objectifs financiers. Une orientation claire et un texte d’aide ad hoc y seront disponibles afin de garantir que vous entrez et sélectionnez les informations correctes. Vous pouvez toujours nous contacter via téléphone au 02 518 0000 ou par e-mail à  [email protected].

Pourquoi la banque bloque-t-elle les comptes de ses clients en cas de décès ?

L’état belge charge souvent les banques de l’assister dans la perception de l’impôt et la sauvegarde de ses intérêts financiers. Les droits de succession n’y échappent pas, puisque l’état belge exige des banques qu’elles interviennent dans le processus successoral de manière proactive, notamment en bloquant temporairement les comptes du défunt et de son conjoint survivant. Cette obligation génère souvent de fâcheuses conséquences pour les héritiers, qui se retrouvent devant le fait accompli sans en avoir été préalablement informés. Effectuons un petit tour d’horizon pour mieux nous y retrouver. 

 De quoi s’agit-il ?

Les banques ont l’obligation légale de bloquer les comptes du défunt et de son conjoint survivant en cas de décès. L’objectif poursuivi est double :

  1. Protéger les héritiers légaux en évitant que l’un d’entre eux vide les comptes du défunt au dépends des autres ; et
  2. Protéger les intérêts du Trésor public en assurant une correcte perception des droits de succession et autres dettes fiscales et sociales.

La banque est ainsi tenue de maintenir le blocage jusqu’à ce qu’elle ait reçue toutes les informations prescrites par loi pour permettre le déblocage. Il s’agit ici tant des comptes à vue que des comptes épargne et des comptes titres (ainsi que les coffres). Le régime peut parfois surprendre, puisqu’il s’applique non seulement quand un client de la banque décède, mais également quand le conjoint d’un de ses clients décède. Sauf aménagements particuliers dans le contrat de mariage, l’ensemble des actifs du couple marié est présumé appartenir pour moitié à chacun des époux, ce qui inclut les comptes propres du conjoint survivant.

Mais, concrètement, quels comptes sont bloqués par la banque ?

En pratique, les comptes suivants se retrouveront bloqués par la banque dès qu’elle aura vent du décès d’un de ses clients ou du conjoint d’un de ses clients :

–        Les comptes propres du client décédé ;

–        Les comptes communs du client décédé et de son conjoint ou de son cohabitant légal/de fait ;

–        Les comptes propres du conjoint ;

–        Les comptes communs du client décédé et d’un tiers ;

–        Les comptes propres du conjoint et d’un tiers ;

–        Les comptes communs du client décédé, de son conjoint et d’un tiers.

Qu’est-ce que ce blocage implique pour le (co)titulaire du compte ?

Tout d’abord, il ne pourra en principe plus faire de retraits, ni transférer d’argent de ce compte vers un autre compte.

La loi autorise cependant à la banque de mettre à la disposition du conjoint survivant ou du cohabitant légal survivant un montant n’excédant pas la moitié des soldes créditeurs disponibles sur les comptes, ni une limite maximale de 5.000 euros, toute banque confondue. Sans entrer dans les détails, des conséquences fâcheuses attendant la personne qui retirerait plus que ces 5.000 euros autorisés.

Est-ce tout ?

La loi prévoit encore que la banque peut libérer les fonds nécessaires pour effectuer le payement de certains frais spécifiquement définis. Il s’agit par exemple des frais funéraires ou des frais dits « de dernière maladie ». Sur production d’une facture, la banque effectuera alors le payement de la somme correspondante.

En plus, l’administration fiscale autorise encore le payement de certains frais liés au dernier domicile du défunt, par exemple factures d’eau, d’électricité, de mazout, de gaz, etc, dans certaines limites.

Mais alors, comment faire pour débloquer les comptes ?

Pour procéder au déblocage des comptes, la banque devra se voire remettre l’un de ces deux documents prescrits par la loi :

  1. Un certificat d’hérédité remis par le bureau Sécurité Juridique de l’administration fiscale ;
  2. Un certificat ou un acte d’hérédité rédigé par un notaire.

Seul un notaire sera apte à remettre un certificat ou un acte d’hérédité dans les cas suivants :

  1. En présence d’un testament ;
  2. En présence de successeurs dits « incapables », c’est-à-dire essentiellement des enfants mineurs ;
  3. En présence des dispositions contractuelles spécifiques comme un contrat de mariage ou un pacte successoral. 

Ces documents devront être envoyés à la banque par les personnes qui demandent la levée du blocage des comptes.

Cette étape est également encore l’occasion pour l’administration fiscale de vérifier que le défunt, son conjoint survivant ou un de ses héritiers ne présentent pas de dettes fiscales ou sociales encore ouvertes. La banque, elle, ne pourra valablement libérer l’argent que si l’acte ou le certificat d’hérédité confirme bien :

  1. L’absence de dettes fiscales ou sociales, ou
  2. La présence de dettes fiscales ou sociales qui vont être payées soit par les fonds débloqués auprès de la banque soir avec d’autres fonds.

Ce n’est qu’à ce moment-là que la banque pourra débloquer valablement les comptes. Une banque qui autoriserait des retraits ou des payements, au-delà des montants tolérés, avant la remise de ces documents pourrait se retrouver obligée de payer elle-même les dettes fiscales ou sociales précitées.

Est-ce que c’est tout pour la banque ?

Non, puisque l’administration fiscale exige également de la banque qu’elle lui envoie une liste détaillée des avoirs banquiers qui reviendraient aux héritiers. Cette liste permettra ensuite à l’administration de vérifier le contenu de la déclaration de succession. La banque engagerait sa responsabilité propre si elle autorisait des retraits ou des payements au-delà des montants tolérés avant d’avoir satisfait à cette obligation.

Quelques cas particuliers

Vous êtes mariés sous le régime de la séparation des biens ? Vous pourrez débloquer vos comptes en produisant une copie de votre contrat de mariage ou sur courrier de votre notaire.

Des héritiers domiciliés hors de l’espace économique européen devront quant à eux prévoir une caution pour le payement des droits de succession.

Pour aller plus loin

https://finances.belgium.be/fr/particuliers/famille/deces/deblocage-comptes-bancaires#q2

https://finances.belgium.be/fr/experts_partenaires/banques/deblocage_des_comptes_bancaires_en_cas_de_deces

https://www.notaire.be/donations-successions/formalites-apres-un-deces/les-banques-comptes-et-coffres/deblocage-des-comptes

Téléchargez notre formulaire d’instructions ici : https://cdn.medirect.com/docs/default-source/support-documents/succession-formulaire-d-instructions-medirect.pdf?sfvrsn=8f501a5c_24

Quelle rémunération MeDirect tire-t-il des fonds proposés alors qu’il n’impute pas de frais d’entrée ?

Comme pour tous les fonds, vous payez l’indemnité de gestion pour les gestionnaires de fonds, quelle que soit la banque par laquelle vous passez pour les acheter. Cette indemnité de gestion est comprise dans les frais de fonctionnement d’un fonds et est identique pour tous les fonds, peu importe la banque auprès de laquelle vous achetez ce fonds. Nous sommes rémunérés par le gestionnaire de fonds qui nous cède une partie de son indemnité de gestion. Et cela nous suffit. Vous pouvez vérifier cette rétrocession ou indemnité de distribution sur chaque page de détail de fonds.

Que sont les frais courants ?

Les ‘frais courants’ sont des frais applicables aux fonds communs de placement et aux trackers. Ce montant, exprimé généralement en pourcentage, est une estimation du coût que devrait supporter un investisseur sur une année pour investir dans le fonds ou le tracker. L’investisseur subira ces frais indirectement, car ceux-ci seront comptabilisés dans la valeur nette d’inventaire. Les frais courants englobent les sommes versées à la société de gestion, les rémunérations des personnes qui fournissent des services en sous-traitance, les frais d’enregistrement, de régulation, d’audit, de compliance, les honoraires des conseillers juridiques et professionnels, les frais de distribution, etc. Toutefois, ces frais ne couvrent pas les frais de transaction engendrés par les entrées et les sorties de liquidités sur instruction des investisseurs (frais ou commissions d’entrée/sortie), ni la commission de performance versée aux sociétés de gestion.

Puis-je ajouter un montant supplémentaire à mon Portefeuille de Gestion de Patrimoine ?

Vous pouvez verser un montant supplémentaire dans le portefeuille de gestion de patrimoine. Vous pouvez ajouter vous-même ce montant par le biais du site web sécurisé. Pour cela, veuillez sélectionner “Portefeuille de gestion de patrimoine” par le biais de “Mes investissements” et cliquer ensuite sur l’icône “Verser un montant supplémentaire” qui se trouve en haut de l’aperçu de votre portefeuille de gestion de patrimoine. Le montant minimum est de 5.000 €.

Puis-je retirer de l’argent de mon compte MeDirect Fidelity Épargne ?

Vous pouvez à tout moment faire un retrait sur votre compte d’épargne réglementé. Sachez toutefois que vous risquez de perdre la prime de fidélité ou une partie de celle-ci sur les montants qui ne restent pas sur le compte pendant 12 mois consécutifs. Vous pouvez toujours effectuer une simulation à cet effet sur votre homebanking.

Puis-je demander à ajouter un fonds à l’univers des titres négociables sur MeDirect ?

Oui, c’est possible. 

MeDirect dispose d’un navigateur disponible sur notre site pour chaque type de titres. Si le titre n’est pas disponible dans la liste des résultats, vous pouvez nous demander de l’ajouter à notre univers actuel. 

Comment ? En nous envoyant un message sécurisé depuis votre espace personnel avec les informations suivantes :

• Le code ISIN 

• La devise 

Votre demande sera transmise à notre service d’investissement, qui vérifiera s’il est possible de l’ajouter à nos titres existants. Cette opération peut prendre jusqu’à 3 semaines ouvrables après l’accusé de réception de votre message sécurisé. 

Quand mon ordre de fonds sera-t-il exécuté ?

Chaque société de gestion dispose de sa propre ‘heure limite d’acceptation des ordres’ (cut-off time). Cela signifie que tout ordre reçu avant l’heure limite sera traité le jour ouvrable suivant. Tout ordre reçu après l’heure limite sera placé sur la liste du jour ouvrable suivant.

Pour être sûr que votre ordre soit traité le jour ouvrable suivant, veuillez donner vos instructions avant 9h15. MeDirect transmet les ordres aux sociétés de gestion tout au long de la journée. Si la société de gestion pratique une heure limite tardive, votre ordre sera alors traité le jour ouvrable suivant.