Il s’agit de l’évaluation quantitative de la valeur réelle, ou fair value, d’une entreprise par action. Les analystes de Morningstar obtiennent cette valeur réelle estimée en prédisant la quantité de cash-flow disponible que l’entreprise générera à l’avenir. Autrement dit, la quantité de liquidités dont dispose une entreprise après avoir payé tous ses frais et investissements, et ce qui est donc notamment disponible pour verser un dividende aux actionnaires de cette entreprise. Cette valeur est ensuite ajustée en tenant compte du facteur temps et du risque. Les liquidités qui seront générées l’année suivante ont plus de valeur que celles qui sont générées sur quelques années. Les liquidités d’une entreprise stable, dont la rentabilité est constante, présentent également aussi davantage de valeur que celles d’une entreprise active dans un secteur très cyclique.

Les actions qui sont négociées à un prix sensiblement inférieur à la valeur réelle estimée par Morningstar obtiennent de nombreuses étoiles. Pour les entreprises de grande qualité, nous exigeons une sous-valorisation plus faible que pour les entreprises de qualité moyenne. Une seule raison à cela : Morningstar a davantage confiance dans ses prévisions de cash-flow pour les entreprises solides, et partant, dans ses valorisations de ces entreprises. Si le prix du marché d’une action est sensiblement supérieur à la valeur réelle estimée par Morningstar, cette action se voit attribuer peu d’étoiles, indépendamment de la qualité conférée par Morningstar à l’entreprise en question. Même la meilleure entreprise est une mauvaise affaire si l’investisseur paie ses actions trop chères.

Bref, 1 étoile signifie qu’une action a une survalorisation maximale et 5 étoiles représentent une décote maximale. 3 étoiles signifient qu’une action jouit d’une valorisation raisonnable (« fair »). Le cours se situe au niveau ou presque de la « fair value » que les analystes des actions de Morningstar attribuent à l’action.