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Marcia De Wachter éclaire la situation financière dans le secteur bancaire en temps de Covid-19

Source: MeDirect 21/04/2021

La crise du COVID-19 a complètement bouleversé l’économie mondiale. La Banque centrale européenne (BCE) a donc pris des mesures de soutien sans précédent pour éviter que les pays européens ne tombent dans une crise économique et financière systémique. Les banques ont également été affectées financièrement par l’immobilisme économique provoqué par les confinements mondiaux. Marcia De Wachter, Chairwoman de MeDirect Belgique depuis l’année dernière, était auparavant (première femme) vice-gouvernante de la Banque nationale de Belgique. Forte de son expérience dans le monde de la finance, elle donne son point de vue sur la situation financière et économique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Elle raconte…

Le COVID-19 chamboule l’économie mondiale

Cette crise financière est le résultat de la pandémie mondiale, qui a touché toutes les économies d’une manière si synchronisée que l’économie mondiale a connu un plongeon de pas moins de -3,5%.
C’est quelque chose que je n’ai jamais connu au cours de ma carrière en plus de 40 ans. Le commerce mondial s’est effondré de près de 10 %, engendrant des répercussions sur toutes les économies européennes.
L’économie belge a également connu contraction économique de 6,2% ; cela signifie que le coup du Covid-19 sur l’économie belge se situe dans la moyenne européenne.

Simultanément, les ménages, les indépendants et les entreprises ont dû cesser leurs activités en raison du confinement. Les ménages ont donc connu un effondrement extrêmement important de leur consommation.
À l’inverse, si l’on tient compte des prestations compensatoires, le revenu disponible moyen du Belge n’a pratiquement pas diminué ; le pouvoir d’achat était là, mais les gens paniquaient. En conséquence, le
taux d’épargne moyen des familles est passée à pas moins de 21% de leur revenu disponible. Ce sont 20 milliards d’euros d’épargne supplémentaires ont été déposés auprès des banques.

Qui partagera les lourds coups du Covid-19 et qui y échappera ?

Le secteur des services liés aux contacts sociaux, comme l’hôtellerie, les voyages, les services qui offrent des formes de transport, les commerces de détail non essentiels ainsi que le secteur événementiel et de la culture
sont très lourdement touchés. Cela contraste avec les services qui fonctionnent en ligne et/ou qui sont « transportables ». Ils ont bien résisté, tout comme l’industrie lourde, l’industrie manufacturière
et, en particulier, les industries chimiques et pharmaceutiques.

Les sauvetages par la BCE, le gouvernement et les banques

L’arrêt de l’activité dans le secteur des services et les perspectives très incertaines de la demande ont fait chuter de 9 % les investissements des entreprises. En conséquence, les entreprises ont vu leurs liquidités,
la structure de leur bilan et leur rentabilité s’affaiblir.

En mars 2020, lorsque le Covid-19 a frappé de plein fouet, de nombreuses entreprises ont soudainement, par mesure de précaution, commencé à tirer sur leurs lignes de crédit négociées avec les banques, dont
MeDirect. En 2020, il y a eu une énorme augmentation de la demande de liquidités en six semaines. À titre de comparaison, lors de la crise financière de 2008, les banques ont eu six mois pour répondre à la
demande accrue de liquidités des entreprises. Cette crise a donc impacté les banques dix fois plus rapidement qu’en 2008.

“Cette crise a impacté les banques dix fois plus rapidement qu’en 2008”

Heureusement, la BCE, a pris trois mesures importantes :

  1. Calme et la stabilité des marchés financiers en mettant à disposition d’énormes ressources financières via les banques. Elle a fourni pas moins de 1850 milliards d’euros supplémentaires aux entreprises et
    aux ménages, via les banques, afin de répondre à tous leurs besoins de liquidités. De cette façon, la vague de panique a été contenue relativement rapidement.
  2. Les conditions générales d’emprunt auprès de la BCE ont également été plus attractives que jamais, à -0,5 %. Les banques ont été, en quelque sorte, subventionnées pour recevoir des liquidités et les redistribuer. La BCE leur a donc donné de l’argent en plus pour emprunter ces liquidités et les transmettre à ceux qui en avaient besoin. Les conditions générales d’accès à l’argent étaient d’une souplesse sans précédent.
  3. Elle a en outre mis en place le programme spécifique d’achat d’urgence en cas de pandémie pour fournir des liquidités aux grandes entreprises et aux PME qui se trouvaient en difficulté à cause du Covid.

Les pouvoirs publics ne sont pas restés inactifs non plus. Ils ont partiellement compensé la baisse de la demande des ménages en augmentant eux-mêmes leurs dépenses, par exemple en augmentant les dépenses
pour les chômeurs temporaires. Ils ont également introduit des moratoires sur les faillites et les échéanciers de remboursement (paiement des loyers des maisons ou des prêts hypothécaires).

L’impact du Covid-19 a atteint un pic sur les marchés financiers de mars à juin 2020. L’énorme crise s’est ensuite relativement vite calmée. Au quatrième trimestre de l’année dernière, les besoins de liquidités
des entreprises avaient déjà diminué au point que leur utilisation des lignes de crédit était revenue à peu près au même niveau qu’avant la crise du Covid.

“La normalisation est donc revenue assez rapidement grâce au soutien de la BCE, à l’intermédiation de banques saines et à l’intervention des autorités”

MeDirect comme challenger et fintech et wealthtech : une longueur d’avance

Avant tout, MeDirect, en tant que banque d’importance systémique, a réussi à gérer simultanément la demande accrue et accélérée de liquidités de la part des entreprises et à se conformer
à toutes les réglementations financières strictes.

Nous avons également réussi à pousser la transformation d’une banque d’investissement en une banque de détail très sûre avec des offres d’épargne intéressantes et ce, grâce à une expérience
client améliorée à l’aide de notre application qui a valu à MeDirect le titre de meilleure banque d’épargne de Belgique en 2020. Nous continuons à travailler dur pour transformer la banque en une banque
wealthtech qui rend l’investissement simple pour tous. Cela nous donne une orientation client digitale qui n’a pas d’équivalent en Belgique. Selon Google Play, nous avons la meilleure application parce que nous pouvons répondre de manière
très précise aux besoins de nos clients.

Notre offre est la suivante : nous rendons l’investissement simple et attrayant pour tous. Actuellement, l’inflation en Belgique est supérieure aux intérêts que la plupart des banques offrent sur leurs comptes d’épargne. En conséquence, les épargnants en dépôt sont collectivement appauvris.
Chez MeDirect, en revanche, nous offrons des taux d’intérêt attractifs et proposerons bientôt des formules d’investissement simples via notre plateforme digitale wealthtech. Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste
des investissements, d’être riche ou de s’intéresser aux investissements pour pouvoir bénéficier d’une offre d’investissement attrayante de notre part.

“MeDirect est un wealthtech challenger : nous rendons l’investissement simple et attrayant pour tous. Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des investissements.”

Nous sommes un challenger dans le circuit bancaire belge grâce à notre plateforme wealthtech qui offrira des solutions d’investissement faciles et conviviales aux citoyens qui, jusqu’à présent, ne disposent
souvent que d’un compte d’épargne.

Le futur des banques post-COVID

Au niveau européen, de nombreuses banques sont encore très dépendantes de leurs revenus nets d’intérêts. Elles sont actuellement confrontées à des taux d’intérêt bas, voire négatifs,
et cette situation devrait perdurer pendant un certain temps encore. Cela signifie que plusieurs d’entre elles deviendront de moins en moins rentables si elles ne parviennent pas à adapter leur modèle d’entreprise assez rapidement. Quand
et comment les banques se rétabliront-elles ? La question que nous devons nous poser est de savoir à quelle vitesse les banques peuvent passer au digital. Dans quelle mesure les banques sont-elles résistantes aux cyberattaques
et au piratage ? Toutes les banques vont devoir passer ces tests difficiles. La viabilité et la durabilité des modèles d’entreprise des banques devront donc être revues et testées en termes de résilience, y
compris au niveau numérique et opérationnel. Il y aura un certain remaniement des banques. D’ailleurs, cette tendance est déjà en train de se produire. Si votre plateforme informatique a déjà 20 ans, il est
très difficile de passer à la réalité digitale actuelle. MeDirect dispose d’un avantage unique à cet égard.

“Comment et avec quelle rapidité les banques se rétabliront de cette crise, dépend de leur aptitude de passer au digital.”

En tout état de cause, les faibles taux d’intérêt en vigueur depuis plusieurs années devraient se maintenir encore longtemps. Probablement au-delà de 2022, comme l’a déjà annoncé la BCE. C’est pourquoi
l’offre de MeDirect en matière de technologie patrimoniale, très axée sur le client, qui rend enfin possible un investissement simple pour tous, sera si attrayante.