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Nordea cherche des actions “ennuyeuses”

Source: L’Echo 13/02/19

Le Global Stable Equity Fund n’est pas nouveau – il existe depuis 2006 – mais il a particulièrement bien résisté à la difficile année 2018, avec une perte de “seulement” 3,6%. Il faut remonter à la précédente
crise (-39,8% en 2008) pour trouver l’avant-dernier rendement négatif du fonds.

Ce fonds d’actions de Nordea ne mise pas sur les “hot picks”, ou “étoiles filantes”, mais sur des entreprises ultra-solides. “Nous cherchons des entreprises capables d’afficher plus de dix ans de relative stabilité sur la base de critères
sous-jacents fondamentaux. Notamment le bénéfice net et le dividende, explique le spécialiste produits Christian Lehr. Nous choisissons des entreprises ayant prouvé que leur modèle opérationnel fonctionnait
sur de longues périodes.” Il s’agit donc d’entreprises avec une solide réputation et des prestations à l’avenant. Pour le dire de façon péjorative, des actions “ennuyeuses”.

La stratégie du fonds Nordea consiste à chercher des actions moins risquées que la moyenne du marché mais qui offrent de la valeur supplémentaire. Ou, comme l’explique Christian Lehr: “Nous essayons de saisir l’anomalie
à faible risque”. Concrètement, cela signifie que le fonds investit dans des entreprises qui font mieux que le marché pendant tout le cycle économique et dont la volatilité ne représente que deux tiers de
celle de l’indice MSCI World.

Processus de sélection

Les gestionnaires de Nordea commencent par passer en revue plus de 8.000 actions, qu’ils soumettent à un screening via trois filtres: exactitude des données chiffrées, liquidité de l’action et solidité des fondamentaux.
“Dans ce contexte, nous examinons des éléments comme le cours de l’action, le bénéfice brut d’exploitation (EBITDA), les flux de trésorerie, le bénéfice et les dividendes, ainsi que d’éventuels
indicateurs ESG susceptibles de révéler des problèmes environnementaux, une gestion défaillante en matière de RH ou des problèmes de gouvernance.”

350 survivantes

Les quelque 350 sociétés qui réussissent le test passent ensuite à travers le filtre de la valorisation, tandis que des sources indépendantes doivent confirmer l’exactitude des fondamentaux. Au final, une centaine d’entreprises
obtiendront une place dans le portefeuille. “Nous avons volontairement opté pour une approche bottom-up qui met l’accent sur l’entreprise en tant que telle. Les éléments comme la capitalisation boursière, les secteurs et
les régions sont secondaires.”

Les deux secteurs les mieux représentés dans le portefeuille sont aujourd’hui les soins de santé et les services de communication. On ne s’en étonnera pas, s’agissant de secteurs traditionnellement considérés
comme défensifs. “Dans les soins de santé, il existe de nombreuses entreprises stables à un prix intéressant”, explique Christian Lehr. Le fonds est en revanche sous-pondéré en actions financières.
“Nous ne trouvons pas suffisamment d’acteurs financiers stables à un prix raisonnable”.

Nordea AM n’a fixé aucune limite en termes de pondération, même s’il existe une règle tacite de ne pas dépasser 25% par secteur. Pour les actions individuelles, le plafond a été fixé à 3%.
“Nous voulons une diversification optimale”, souligne Christian Lehr. Avec une part de 57,2%, les Etats-Unis – le plus grand marché des capitaux au monde – sont clairement le poids lourd du portefeuille. Ils sont suivis de loin par le Japon
(11,1%) et le Canada (7,6%).

Valeurs pharmaceutiques

Parmi les 15 principales positions, on trouve des groupes pharmaceutiques comme Johnson & Johnson, Amgen, Roche, le spécialiste en équipements médicaux Medtronic, les sociétés technologiques Oracle, Cognizant, Cisco
et Alphabet, ainsi que les groupes de télécommunications KDDI et AT&T. Le groupe de BTP français Vinci est également repris dans le portefeuille. Pourquoi Alphabet et pas Amazon ou Facebook? “Alphabet est passée
du statut de société en forte croissance à celui d’acteur mature aux fondamentaux stables. Amazon et Facebook par contre ne répondent pas à nos critères de stabilité, même si elles continuent
à afficher une forte croissance.”

En examinant le passé récent, nous constatons que le fonds a affiché d’excellents résultats en 2013 et 2014 avec des rendements de 20 à 25%. En 2015 et 2016, il n’a pas eu davantage à rougir avec des rendements
de respectivement 13,5 et 10%. Ces deux dernières années, les résultats laissaient plutôt à désirer: 2017 s’est clôturée dans le vert avec un rendement de 1,7%, mais 2018 a été une
année à oublier avec un rendement de -3,6%, même s’il faut relativiser ce chiffre finalement assez honorable au vu de la tendance générale des marchés. L’Eurostoxx 600 a par exemple perdu 13,2% en 2018.

Cet article a été produite avec l’autorisation de l’éditeur, tous droits réservés.


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