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Le “Rotterdamsch Beleggings Consortium”, en abrégé Robeco, a vu le jour quelques semaines à peine après le krach de Wall Street de 1929. Sept hommes d’affaires de Rotterdam ont alors rassemblé 2 millions de florins. En 1933, il n’en restait que la moitié. Robeco a néanmoins réussi à traverser la tourmente des années 30 et après la Seconde Guerre Mondiale, elle a bondi, grâce à la popularité des actions américaines. Aujourd’hui, la société est toujours basée à Rotterdam, dans la tour Robeco, qui culmine à 90 mètres. C’est là que notre compatriote Gilbert Van Hassel – qui soufflera ses 60 bougies cette année – supervise la gestion des 137 milliards d’euros confiés à Robeco.

Gilbert Van Hassel n’a repris les rênes de l’entreprise que le 19 septembre dernier. Une interview lui semble donc prématurée. Il a cependant réagi très positivement au Super Award décerné à Robeco. Ce prix signifie en effet que la société de fonds a obtenu, sur base régulière et dans au moins sept catégories (tant actions qu’obligations), des résultats supérieurs à la moyenne.

“Nous sommes très heureux d’avoir obtenu cette récompense, qui est une reconnaissance de la qualité des produits que nous proposons à nos clients en Belgique”, explique Gilbert Van Hassel. Le secret de Robeco selon son nouveau patron? “Nous sommes organisés en équipes de spécialistes entièrement responsables de leurs résultats d’investissement. Par ailleurs, je suis particulièrement fier de notre stratégie d’investissement très académique, qui intègre notamment des critères de durabilité.”

Robeco est un pionnier dans le développement durable, aujourd’hui considéré comme une valeur primordiale par tous les gestionnaires de fonds. Quelque 78,3 milliards d’euros y sont passés au crible sur la base de critères de dura- bilité.

Vétéran belge

Robeco, repris il y a trois ans par le Japonais Orix, a attiré en la personne de Gilbert Van Hassel un véritable vétéran, qui peut se targuer d’une carrière de 30 ans dans le secteur. Après avoir travaillé pendant de nombreuses années pour JPMorgan en Asie et aux Etats-Unis, Gilbert Van Hassel a pris, en 2007, la tête d’ING Investment Management, depuis lors rebaptisé NN Investment Partners. Il est resté à ce poste jusqu’en 2013, pour prendre ensuite un congé sabbatique de près de trois ans.

Robeco n’est donc que le troisième employeur de Gilbert Van Hassel, après 25 ans chez JPMorgan et 6 ans chez ING IM. Au cours d’interviews avec la rédaction, Gilbert Van Hassel est apparu comme étant un grand défenseur d’une architecture ouverte, avec accompagnement. Cela signifie qu’une banque ne se contente pas de proposer des fonds maison à ses clients, mais aussi des fonds gérés par des maisons concurrentes. “L’architecture ouverte vous aide à obtenir le nec plus ultra. Je ne sais pas quand elle réussira à percer en Belgique, mais cela finira par arriver. Cela ne me fait pas peur. Il est possible que nous perdions un peu de volume via les canaux d’ING en Belgique, mais nous devrions compenser ces pertes grâce aux autres banques qui ouvriront aussi leurs portes”, avait déclaré Gilbert Van Hassel en 2008.

Hasard ou non, ING Belgique propose aujourd’hui des fonds de cinq gestionnaires externes. En 2011, Gilbert Van Hassel nous confiait: “Vous ne pouvez conquérir une place dans le portefeuille des clients qu’en vous améliorant”.

Faits marquants de l’histoire De robeco

  • Après le krach de 1929, sept hommes d’affaires de Rotterdam jugent opportun de créer un fonds d’investissement, Robeco.
  • Robeco investit dans les pays émergents depuis 1930.
  • En 1963, Robeco est un des premiers investisseurs étrangers au Japon.
  • En 1969, Robeco devient le plus grand fonds d’investissement en Europe.
  • En 1999, Robeco lance un fonds d’actions durables, un des premiers aux Pays-Bas

Cet article a été produite avec l’autorisation de l’éditeur, tous droits réservés.